Steve McQueen

Date de naissance : 24 mars 1930

Date de décès : 7 novembre 1980

Nom : Terence Steven McQueen

ACTEUR

BIOGRAPHIE :

Terence Steven McQueen voit le jour le 24 mars 1930, à Beech Grove, une petite ville de l’Indiana. Très tôt abandonné par ses parents, le jeune garçon partage son enfance entre les gangs de Los Angeles et les établissements pour jeunes délinquants. Adolescent rebelle, il s’engage pour trois ans dans la marine et parcourt le monde.

Au début des années cinquante et après sa démobilisation, il s’installe à New York et y pratique plusieurs petits métiers. Parallèlement, il suit les cours de comédie de Sanford Meisner et apparaît dans quelques petites productions théâtrales. Lee Strasberg l’accepte à l’Actor Studio en 1955 et il débute à Broadway dans «A hatful of rain» avec Ben Gazzara. L’année suivante, devenu Steve McQueen, il apparaît pour la première fois au cinéma aux côtés de Paul Newman dans «Marqué par la haine». Après quelques apparitions, il explose en 1959, avec la célèbre série télévisée «Au nom de la loi». Il y est le héros Josh Randall et devient très populaire.

Dans les années soixante, Steve gagne ses galons de star du grand écran dans «Les sept mercenaires» (1960) avec Yul Brynner et «La grande évasion» (1962) avec James Garner, tous les deux de John Sturges. Il remporte, pour le second, un prix du meilleur acteur au Festival du cinéma de Moscou. Il confirme son talent dans : «Nevada Smith» (1965) d’Henry Hathaway, «La canonnière du Yang Tsé» (1966) de Robert Wise (avec en prime une nomination à l’Oscar), «L’affaire Thomas Crown» (1967) de Norman Jewison et «Bullitt» (1968) de Peter Yates. Toutes ses productions sont des triomphes et Steve est une vedette planétaire.

La décennie suivante Steve connaît l’échec avec «Le Mans» (1970) de Lee H. Katzin et «Junior Bonner» (1971) de Sam Peckinpah. Il renoue avec le succès avec «Le guet-apens» (1972) avec son épouse de l’époque Ali McGraw et «Papillon» (1973) avec Dustin Hoffman. Mais les contraintes, des tournages et des maisons de productions, lassent l’acteur épris de liberté, il décide alors de freiner sa carrière pour profiter de la vie. En 1976, il apparaît grossi et barbu dans l’adaptation d’Ibsen : «Un ennemi du peuple» avec la jolie suédoise Bibi Andersson. En 1979, Il tourne ses deux derniers films : «Tom Horn» avec Linda Evans et «Le chasseur» avec Eli Wallach.

Se sachant atteint d’un cancer du poumon depuis plusieurs années, Steve McQueen, malgré plusieurs traitements sans résultat, est hospitalisé dans une clinique expérimentale de Juarez au Mexique. Il y meurt le 7 novembre 1980 d’une crise cardiaque pendant une opération. Selon ses dernières volontés, ses cendres ont été dispersées dans l’Océan Pacifique.

FILMOGRAPHIE :

1956 o Marqué par la haine ( somebody up there likes me ) de Robert Wise

avec Paul Newman

1958 o Hold-up en 120 secondes ( the great St. Louis Bank robbery / the St. Louis Bank robbery ) de

John Stix & Charles Guggenheim

avec David Clarke

o Racket sur New York ( never love a stranger ) de Robert Stevens

avec R.G. Armstrong

1959 o Danger planétaire ( the blob ) de Irwin S. Yeaworth Jr.

avec Aneta Corseault

o La proie des vautours ( never so few / campaign Burma ) de John Sturges

avec Gina Lollobrigida

1960 o Les sept mercenaires ( the magnificent seven ) de John Sturges

avec Yul Brynner

o Branle-bas au casino ( the honeymoon machine ) de Richard Thorpe

avec Paula Prentiss

1961 o L’enfer est pour les héros ( hell is for heroes ) de Don Siegel

avec James Coburn

o L’homme qui aimait la guerre ( the war lover ) de Philip Leacock

avec Robert Wagner

1962 o La grande évasion ( the great escape ) de John Sturges

avec Richard Attenborough

· Prix du meilleur acteur au festival international du cinéma de Moscou, URSS

o Une certaine rencontre ( love with the proper stranger ) de Robert Mulligan

avec Natalie Wood

1963 o La dernière bagarre ( soldier in the rain ) de Ralph Nelson

avec Tuesday Weld

1964 o Le sillage de la violence / La rage au corps ( baby the rain must fall ) de Robert Mulligan

avec Lee Remick

1965 o Le kid de Cincinnati ( the Cincinnati kid ) de Norman Jewison

avec Edward G. Robinson

o Nevada Smith – de Henry Hathaway

avec Karl Malden

1966 o La canonnière du Yang Tsé ( the sand pebbles ) de Robert Wise

avec Candice Bergen

1967 o L’affaire Thomas Crown ( the Thomas Crown affair / the Crown caper / Thomas Crown and

company ) de Norman Jewison

avec Faye Dunaway

o CM Think twentieth – de Richard Fleischer

avec Julie Andrews

· Seulement apparition

1968 o Bullitt – de Peter Yates

avec Jacqueline Bisset

o Reivers ( the Reivers / yellow Winton flyer ) de Mark Rydell

avec Diane Ladd

1970 o Le Mans – de Lee H. Katzin

avec Elga Andersen

1971 o Challenge 1 ( on any Sunday ) de Bruce Brown

avec Malcolm Smith

o Junior Bonner – de Sam Peckinpah

avec Robert Preston

1972 o Le guet-apens ( the getaway ) de Sam Peckinpah

avec Ali MacGraw

1973 o Papillon – de Franklin J. Schaffner

avec Dustin Hoffman

1974 o La tour infernale ( the towering inferno ) de John Guillermin

avec Jennifer Jones

1976 o Un ennemi du peuple ( an enemy of the people ) de George Schaefer

avec Bibi Andersson

· + producteur exécutif

1977 o DO Bruce Lee, the legend – de Leonard Ho

avec Chuck Norris

· Seulement apparition

1979 o Tom Horn… Sa véritable histoire ( Tom Horn ) de William Wiard

avec Linda Evans

· + producteur exécutif

o Le chasseur ( the hunter ) de Buzz Kulik

avec Eli Wallach

AUTRES PRIX :

· Golden Globe de l’acteur de cinéma favori dans le monde aux Golden Globes, USA ( 1967 )

· Prix de la star masculine la plus populaire par les Photoplay Awards, USA ( 1968 )

· Golden Globe de l’acteur de cinéma favori dans le monde aux Golden Globes, USA ( 1970 )